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Jayce Seebaluck

Instructeur

Danses Enseignées:

Kizomba

Rôle dans l'école:

Instructeur

Membre de Bailando Latino depuis juin 2019

    Son parcours

    Avant 2013, j'étais terrifié à l'idée de me retrouver en présence d'autres personnes et de bouger au rythme des musiques. Les seules occasions où je mettais les pieds sur la piste lors des soirées étaient des moments noyés dans l'alcool, car je voulais avoir un moyen de me sauver de l'embarras que je m'affligerais suite à mes performances médiocres en danse. 

     

    Mais en octobre 2013, un couple enseignant la Kizomba se rendait à Maurice pour offrir un workshop lors d'un Week-end. J'ai été introduit à la danse à leurs soins et depuis, je me suis lancé à l'aventure dans la découverte et l'apprentissage de cette danse qui me fascinait de plus en plus. J'intégrais une école pour y consolider mes bases, puis une deuxième et une troisième, toutes locales. Fin 2014, je décide de quitter Maurice pour la Chine dans le but d’apprendre le mandarin.

     

    Je réalisais que j'avais vite transité de l'étape où je murmurais dans l'oreille des cavalières "deux temps!" ... "sortie cavalière!" ...à la période où j'étais sans cesse sur la piste a enchainé les danses les unes après les autres. Le secret : la pratique ! Du matin avec ma partenaire au soir lorsque les repas cuisaient dans la casserole, zouk antillais, kompa, kizomba moderne et ghetto zouk jouaient sans cesse et là venais la répétition des pas appris lors des cours. 

     

    Mais en chine, savaient-ils bouger?

     

    Après m'être rendu à trois soirées à Guangzhou, je me rendais compte que la Kizomba n'était pratiquée que par une poignée de personnes, dont la grande partie ne connaissait pas bien leurs bases. Puis suivait deux demandes d'enseigner le peu que je connaissais à d'autres étudiants. Au début, je refusais de prendre le titre d'instructeur. À mes yeux, mes professeurs de l'ile Maurice étaient les vrais instructeurs et je n'avais que l'ombre de leurs connaissances. Mais après avoir été témoin de la façon dont certaines personne dit "instructeurs" prenaient avantage de l'innocence des curieux, je me décidais de prendre sur moi et de lancer mon premier cours de Kizomba débutant en Chine.

     

    Le retour me bouleversais, car je me retrouvais dès ma première classe devant 42 élèves, tous parlant une langue qui m'était étrangère à l'époque et qui voulaient que je les enseigne ce que je ne savais pas encore traduire en phrases ou en gestes constructifs. Mais la danse parlait d'elle-même et les nouveaux passionnés entrainaient d'autres de leurs voisinages ou de leurs milieux professionnels. 

     

    Au premier bilan, nous étions sortis du nombre de 12 danseurs de Kizomba à 110 après 3 mois seulement. En décembre 2015, nous avions enfin éveillé assez d'intérêt afin de pouvoir faire venir Nelson Campos et Mestre Petchu en Chine. Nelson Campos était le premier instructeur de Kizomba à avoir établi un plan d'apprentissage systématique de la Kizomba. Ce mode d'enseignement, j'en ai après et maintenant, il fait partie de l'enseignement distribué lors des cours au niveau débutant. Mestre Petchu, lui, ambassadeur de la Semba animais des séances rythmées et amusantes dans le cadre de comprendre la philosophie de la danse et ses origines.

     

    Lors de mon deuxième semestre en Chine, faute d'instructeurs, j'apprenais des vidéos à disposition; prenant à chaque fois les retours de mes partenaires afin de peaufiner mon guidage et savoir effectuer les enchainements les plus compliqués. Mais par chance, nous avions des visites imprévues de danseurs tels que Félicien & Isabelle, Désiré Godsel, Santinah (La Santinah - Réunion), Sarah Lopez, Alien Ramirez, Babs (Kizolove - Canada), Fred-Nelson (Fred-Nelson Influence) et Pablo Vilchez avec qui je pouvais danser et apprendre si la chance me souriait. 

     

    En juillet 2016, toujours en chine, mon monde prenait un nouveau sens avec la rencontre d'Albir (Albir Rojas), venu spécialement en Chine pour un week-end et offrir le workshop qui allais me permettre pour la première fois de voir la danse sous un autre angle. Ces moments d'interaction avec "Mon idole" de la danse m'ont permis d'ouvrir les yeux sur des aspects non exploités tels que la musicalité chez les cavaliers aussi bien que chez les cavalières, l'importance d'une bonne connexion et le guidage le plus efficace pour chaque mouvement. 

     

    En octobre 2016: retour à Maurice, mais étant employé dans le secteur hôtelier, je ne me retrouvais en soirée que très rarement. Cette absence va durer un an; jusqu'à ce que je me retrouve à Los Angeles aux USA. Contre toute attente, une communauté de Kizomberos & Kizomberas a su m'accueillir et les pratiques se suivaient lors de soirées 100% Kizomba. 

     

    Là-bas, durant un an, nous avons eu les visites d'instructeurs divers pour la Kizomba traditionnelle ainsi que la Urban Kiz & Kizomba Fusion. Je ne laissais jamais une occasion d'apprendre de nouvelles choses et je me retrouvais donc dans les workshops de Azedine, cours privés avec Sara Panero, workshop de Audi MPK, Kristofer Mencak, JP & Stefy, Fred Nelson, Guiseppe Morrabeito, Teresa Jimenez et Romuland Rome. Tous ont contribué à ce que le niveau des danseurs à Los Angeles grimpe... et le mien aussi par la même occasion.

     

    Aujourd'hui, Bailando Latino m'offre la chance de faire partager les connaissances amassées durant ces dernières années sur un plan local et international. Je propose une introduction simplifiée à la base de la Kizomba (classique) pour ensuite déborder sur une tendance plus moderne; Urban Kizomba.

     

    Les résultats de nos enseignements sauront se distinguer. Restez attentifs! 

    Terence nous raconte son expérience 2 ans après avoir ouvert son école à l'île Maurice.

    Coordonnées

    +230 5 757 3621

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